Soit un atome à 1 électron. Dans le référentiel où l'électron est au repos, le noyau crée un courant lors de sa rotation:
Comparé au champ électrostatique vu par l'électron, le champ magnétique est donc:
Ceci est cohérent avec la façon dont les champs électrique et magnétique se mélangent sous une transformation de Lorentz. Sauf que la transformation de Lorentz demande , et ici on est passé à un référentiel tournant. Thomas a montré que cela induisait simplement un facteur dans le champ magnétique senti par l'électron. Comme celui-ci a un moment magnétique, on a:
où le facteur représente la précession de Thomas.
En utilisant le fait que et que , on a:
Or et , d'où:
Cette dernière expression n'est valable que pour un atome de charge .
Seul est conservé par ce terme :
avec qui est la constante de structure fine.
Si alors et on a:
Si et : correspond à un champ magnétique extérieur T Gauss. Ceci donne l'ordre de grandeur du champ magnétique local que sent le spin de l'électron.
: limite non-relativiste. Les termes suivant sont des termes de correction: plus est proche de plus il y en a.
Cette équqtion ne dépend ni de ni de mais uniquement de .
Le proton a lui aussi un spin et une charge qui a un moment magnétique donné par:
avec
On s'attend à avoir pour le couplage entre le moment angulaire et le spin du proton:
C'est donc 2000 fois plus petit: correction ``hyper'' fine du niveau de l'énergie.
Il a lui aussi un spin . On peut donc écrire:
Avec
Les nucléons sont constitués de deux types de quarks (Up et Down) dont voici les charges: . Le proton est constitué de 2 quarks Up et d'un Down, donc sa charge totale est bien égale à 1. Le neutron est constitué de 2 Down et 1 Up : sa charge est bien nulle.
En fait, si le neutron pourrait être une particule élémentaire neutre mais ce n'est pas le cas.
Le spin du photon est égale à 1 (lié au caractère vectoriel du potentiel vecteur ). Si le spin est unitaire, on a alors 3 choix possibles pour : .
Or ici, on a qui est interdit.